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Fin d'année 2021
Fin d'année 2021
Le diable (Staphylin) rentre dans les maisons
Il n’y a pas que les individus indésirables à venir « visiter » et déranger nos jardins.
Quantité d’insectes se protègent des rigueurs de l’hiver dés les premiers frimas en rentrant dans nos maisons et nos abris. C’est le cas d’un insecte à l’aspect effrayant : le STAPHYLIN noir appelé aussi Diable.
Ce grand coléoptère (jusqu'à 4 centimètres) possède une grosse tête munie de 2 crochets dont il faut se prémunir si on veut le saisir.
Six pattes munies d’ardillons lui permettent de se déplacer extrêmement rapidement et de capturer facilement les larves, carabes, autres limaçons et insectes dont ce carnivore se délecte.
Devil's Coach-horse (Anglais) Ah Ah Ah !
Cependant il est facile de le capturer car notre Ocypus Olens se fige dans la position du Scorpion dés qu’il sent du danger, l’abdomen recourbé au dessus de la tête, les mandibules ouvertes dans une attitude agressive. Pas de panique ! Notre Diable ne possède pas de crochet ni de dard venimeux au bout de la queue mais juste deux tuyaux rétractibles qu’il sort une fois qu’il est stressé et par lesquels il expulse un liquide fécal exhalant un gaz irritant sensé éloigner les importuns (une vesse vénéneuse, quoi…). D’où son nom « Olens » signifiant « qui pue », je veux dire odorant.
Ocypus olens olens Staphylin odorant : casse toi ou je vesse!!
Il va même jusqu’à vider son estomac en vomissant une mixture infecte et acide qui le rend inconsommable pour la plupart des prédateurs.
Certains individus se détendent dans un bruit sec, se projetant ainsi hors de la vue de son assaillant en une fraction de seconde.
jeune Devil's Coach-horse (Anglais)
Vous l’aurez compris, notre diable l’est principalement pour les ravageurs du jardin. De plus, il se délecte aussi de charognes, les transformant ainsi en compost. C’est le chevalier noir du potager dans lequel il est le bienvenu contrairement à d’autre tout aussi diaboliquement odorant.
Vous serez surpris d’apprendre qu’il possède des ailes qu’il utilise fort peu et qu’il cache sous 2 minuscules élytres : 2 grandes ailes qu’il déploie laborieusement à la manière d’un mini parapluie. Impressionnant !
Et de cinq !
Notre communauté n a pas été épargné par la COVID, peu s’en faut. Elle se trouve au beau milieu des forts taux d’incidence et de ce qu'on appelle la "cinquième vague". Les raisons de ces propagations relevées dans la presse et les médias (ouest France, l’express, France info, etc…) sont multiples et versatiles.
RAMINAGROBIS: allergie, leptospirose, brucellose ...
Certains affirment que ce virus est transmis à l’homme par des animaux. On appelle ce type de maladies des ZOONOSES. Aux dires des spécialistes s’exprimant au travers des médias, 50% des maladies sont transmises à l’homme par des animaux. Tout le monde connaît la rage, la peste, la malaria, la leptospirose, la maladie de LYME et plus récemment la grippe aviaire H1N1.
Chauve souris Pipistrelle (totalement inoffensive)
Le doute subsiste pour la COVID car si les chauves souris d’Asie sont porteuses de ce virus, le mystère de sa transmission à l’homme reste une énigme (Il aurait ensuite circulé à bas bruit durant plusieurs années avant de contaminer les humains). Des cas avérés et localisés concernent des mustélidés comme les visons des élevages et les furets de compagnie.
On comprend que ces animaux à proximité immédiate de l’homme le contaminent ou soient contaminés, mais à l’état sauvage les rencontres sont tellement sporadiques que cette hypothèse ne semble pas viable.
Matous de gouttières
Par contre, on apprend que nos chats et chiens peuvent être contaminés par nous au même titre qu’un membre d’une famille et qu’il faut faire attention en respectant le protocole sanitaire d’autant qu’ils sont en contact avec la faune sauvage.
Tiques qui piquent (attention maladie de Lyme)
Puisque nos parlons de zoonoses, voici un exemple commun de contamination par un insecte.
Cette année a été le summum de la prolifération des tiques. Presqu’à chaque sortie dans les bois ou dans les prairies nous avons ramené ce minuscule parasite ancré sur notre peau.
Outre la très désagréable impression d’être habité par un alien, cette maudite bête s’accroche dans les plis de notre peau comme le creux des coudes et des genoux et même dans nos cheveux.
Une inspection de sa surface cutanée est de mise après chaque ballade dans la nature, surtout si vous avez traversé des herbes hautes comme les fougères. D’abord un minuscule point foncé, la tique grossit à mesure qu’elle suce votre sang pour devenir aussi grosse qu’un pois gorgé d’hémoglobine.
Il faut la retirer avec précaution en un seul morceau et passer un bon coup de désinfectant (alcool) sur l’endroit ou la peau a été perforée. Puis, il faut surveiller cette zone qui dans un premier temps démange comme une piqure de moustique, et ce, pendant quelques semaines car elle peut donner naissance à un Érythème (rougeur circulaire) signe précurseur de très graves complications...(maladie de Lyme)
Vous trouverez tous les bons gestes a faire en cas de morsure sur le site AMELI de la sécurité sociale https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/morsures-griffures-piqures/morsure-tique-maladie-de-lyme-que-faire
Un ongulé dans le potager
Mmm, les jeunes pousses de Matis sont excellentes!
On ne désire pas toujours voir des ongulés (cerf, biche, chevreuil, sanglier) dans son jardin. On connaît les dégâts qu’un seul d’entre eux peux faire (bris de clôture, piétinement de plantation, écorçage des arbres et arrachage des végétaux et branches feuillues, ) ; il n’en reste pas moins que nous sommes subjugués lorsque que nous en surprenons un.
C’est le cas de cette chevrette qui est venue dans le potager s’empiffrer des jeunes pousses et qui n’a même pas remarqué notre présence. Cet être gracile et magnifique n’a vraiment rien à voir à ce qu’on a pu observer à cet endroit !
Chevreuil au milieu de faisandeaux
Le gobe-mouche
Cet été, tous les matins, qu’il vente qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, l’oiseau s’installe sur la branche du pommier et observe les alentours.
Dans un souffle, il s’envole pour à peine un mètre et revient exactement à l’endroit d’où il a décollé. On dirait une mécanique, un drone relié à son point d’attache par un élastique qui le ramène à la place de son envol.
Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le gobe-mouche car si on observe bien, sa courte incursion est dirigée vers un insecte ailé qu’il attrape en plein vol presqu’à tous les coups. Cette fois-ci, il a attrapé l’anisoptère (grosse libellule) qui chasse dans le coin. Elle presqu’aussi grosse que lui mais il la frappe sur la branche pour l’étourdir et la zigouiller.
Ensuite il disparaît un instant dans l’épais feuillage d’une épine et réapparait comme par enchantement sur sa branche de pommier, sans son trophée. Sans doute l’a-t-il donné à sa progéniture dont on devine les pépiements non loin.
Fruitiers
Le printemps glacial et le début d’été avec des records de fraicheur (12° à midi le 14 juillet …) n’ont pas eu d’influence sur la fructification. Ce n’eut pas été le cas partout, car notre gentil producteur de miel de PLUMAUGAT (rucher des lauriers) qui a des ruches un peu partout nous disait que la récolte de fruits n’avait pas été bonne dans son coin.
La production de miel est un bon indice car nos petites amies ailées butinent les fleurs des arbres fruitiers, présageant ainsi du potentiel de fructification. Et là, cette année, la récolte a été maigre aux Lauriers.
Prêtes à être pressées
Ce n’a pas été le cas à la Ville Bréheu où nos pommiers ont ployé sous le poids de fruits. Certains étaient moins gros que d’habitude mais plus nombreux. Des pommiers régulièrement féconds se sont mis en grève en ne donnant que quelques pommes. En revanche d’autres, d’habitude peu généreux, en ont produit de grosses et bien juteuses.
Le meilleur jus de pomme est celui qu'on fait
C’est l’avantage de planter plusieurs variétés, chacune d’elles réagissant différemment aux affres climatiques. Plus de 200 kilos de pomme ont été récoltés dont une partie a servi à faire plus de 80 litres de jus de pomme.
Noisettes en sac
Même constat pour les noisetiers : le Coudrier presque centenaire a donné son record avec plus de 10 kilos de coques alors que les autres espèces se sont montrées chiches.
Retour sur une saison légumière
Platebande potagère
Comme on l’a dit plus haut, le temps n’a pas été favorable aux cultures, spécialement aux cultures potagères. En plus du confinement qui a perturbé le calendrier des approvisionnements en semis, le froid a fait avorter bon nombre de tentatives y compris les pommes de terre.
PATATE
Nous avons essayé la germination puis la plantation de PATATE DOUCE. Ca marche plutôt bien dés lors qu’on s’y prend tôt, dés février, pour faire germer vos patates achetées chez votre primeur. C’est très long à sortir, mais une fois sorti, ca grossit vite si les conditions (chaleur et humidité) sont réunies.
Patates douces mises à germer
On s’y est pris trop tard cette année car la première fournée fait à partir de tranches épaisses et d’épluchures n’a rien donné. En revanche, rien n’a crevé pour la suivante et nous avons eu quelques toutes petites patates que nous avons dégustées à l’apéritif.
Toute petite récolte de patate douce 2021
Seuls les navets et les radis ont donné en fin de saison. Toutes les autres plantations ont eu un rendement nul ou minable.
En attendant une meilleure saison, nous avons planté des choux qui ont l’air de prendre et que nous dégusteront en mars si nos amis léporidés (lapins) ne viennent pas trainer leurs longues oreilles et leurs dents acérées par là.
Légumes
Nombre
Grammes
Observations
Pomme de terre
3.000
petites
Patates
6
100
Pas abouties
Courgettes
2
1.000
Très grosses. Oïdium en fin d’été
Concombres
0
0
De belle fleurs puis plus rien
Carottes
-
-
Trop petites pour être comptées
Fraises
0
Fruits inconsommables
Navet
-
3.000
Petits et fibreux
Radis rouges
0
0
Ont monté,
Tomates
5
-
Détruit par l’oïdium
Radis Noir
1.000
bien
Epinards
0
Jamais sortis
Artichauts
4
0
4 pieds complètement disparus
Ail
10
500
Petites gousses
Echalotes
5
0
Ont pourri
Persil coriandre
-
-
Pas de persil cette année
Cornichons
4
200
Un pied a donné
Oignons
0
0
Que dalle…
choux
10
En cours
Petits pois
-
0
Ne sont pas sortis
Carnet de Naissance
Pas facile à débusquer les nids cette année. Il y en aura sans doute encore moins au regard de la destruction sauvage des arbustes en bordure de propriété fait par un voisin violent.
jeunes Pinsons au nid
Du coup, les pinsons apeurés par autant de stupidité ont élu domicile au calme dans les hortensias qui n’ont pas été détruits,
La petite famille à réussi à survivre malgré les chats livrés à eux-mêmes pendant que leur maitres se la coulent douce durant des semaines à des kilomètres de là et gavés quand ils reviennent en contrition de les avoir abandonnés.
MULOTS Prématurés
Les petits tas de paille et de foin ont servi de nurserie aux mulots. L’herbe coupée humide dégage de la chaleur en se décomposant fournissant ainsi une couveuse idéale pour nos rongeurs qui naissent à l’état embryonnaire. Avec le temps pourri du printemps et du début d’été, ils étaient foison là-dedans et il n’était pas rare de tomber sur des avortons nus et roses quand nous remuions le paillis.
Tunetun & Mulot
Une fois délogés, les indignes parents abandonnent leur progéniture qui sera vite remplacée le mois suivant.
Restons vigilants !
Toujours en pleine forme, nos parents léporidés (lapins) nous ont gratifiés de 2 jolis lapereaux espiègles et curieux qui viennent faire mille facéties dans la cour. C’est toujours un plaisir de les voir désherber la pelouse en croquant les pissenlits poussés pendant la nuit, puis s’exercer à la course par des poursuites effrénées.
Tags : Devil's Coach-horse, Ocypus olens olens, Staphylin odorant, patate, gobemouche, chevrette
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