• Retrospective 2020

    Retrospective 2020           Retrospective 2020

     

     

     

    Cette année 2020 fut sans doute l’une des années les plus noires depuis longtemps du point de vue santé.

     

    Retrospective 2020

     

    Avec plus de200 contaminations pour 100 000 habitants, la commune se place dans la cote d’alerte maximum fin décembre d’après le ministère de la santé (https://geodes.santepubliquefrance.fr). Il va de soi que les recommandations sanitaires gouvernementales ont été respectées à la lettre par tous en toute occasion. Cependant le virus circule activement en mutant, alors il faut redoubler de vigilance afin de ne pas colporter cette saloperie aux plus fragiles d’entre-nous.

     

    Les INSECTES

     

    On aurait pu croire que le confinement provoque des découvertes au niveau des accès immédiats, mais, mise à part les habituels visiteurs à 4 membres, il n’y a pas eu d’observations extraordinaires. Cependant quelques belles rencontres ont pu avoir lieu.

     

    Le PIQUE-PRUNE ou BARBOT (Osmoderma eremita)

     

    Le PIQUE-PRUNE ou BARBOT (Osmoderma eremita)

                                Le PIQUE-PRUNE ou BARBOT (Osmoderma eremita)

     

    C’est l’un des plus gros coléoptères de nos régions. Mais le voici qui vient faire un tour dans la maison en rentrant par les baies largement ouvertes.

    Malheureux ! Sort vite de là ! Avec tous les produits sanitaires et les traitements de protection du bois qu’il y a là-dedans, il y a de quoi te flinguer !

     

    Le PIQUE-PRUNE ou BARBOT (Osmoderma eremita)

    Barbot

    En plus, il fait partie des espèces STRICTEMENT Protégée depuis 2007 (comme le Loup et l’ours) et nous ne voulons pas d’ennuis avec la police si jamais il devait lui arriver malheur … On a même arrêté la construction d’une autoroute à cause de sa présence.

    Ce Scarabée cousin des cétoines (voir précédents articles) vit dans les arbres séculaires (+ de 100 ans) et les veilles souches de châtaigniers. Ca tombe bien, il en reste quelques uns ici que les tronçonneuses n’ont pas transformer en mauvais bois de chauffage pour laisser place à des champs stériles.

     

    Le PIQUE-PRUNE ou BARBOT (Osmoderma eremita) 

     

    Ce n’est pas la première fois qu’il vient nous voir (déjà en 2015) et nous espérons que cet indicateur de la qualité du biotope échappera encore des années à l’inconscience frénétique des avides occupations humaines à sens unique…

     

    La GUEPE-COUCOU (Chrysididae) 

    Cette toute petite guêpe possède des reflets métalliques irisés remarquables qui lui donnent aussi d’autres appellations comme la guêpe-bijou, mouche de feu, guêpe-clown.

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    GUEPE-COUCOU sur des fleurs de carottes

    Si nous comprenons aisément les surnoms que ses couleurs lui confèrent, celui de guêpe-coucou vient du fait que, comme l’oiseau du même nom, elle vient pondre son œuf dans le nid de ses congénères de même famille. Encore une espèce qui vit « au crochet » d’une autre.

     

    GUEPE COUCOU

    GUEPE-COUCOU (Chrysididae) d'un peu plus près

    On peut facilement l’observer malgré sa petite taille car elle foisonne en plein été. La seule difficulté est d’identifier l’exacte branche à laquelle elle appartient tant les variantes de couleurs et de forme sont nombreuses.

     

    La COCCINELLE à 22 Points (Psyllobora vigintiduopunctata)

     

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     vigintiduopunctata

    Porter 22 points dans les Cotes d’Armor, c’est logique puisque c’est le même chiffre que le dit-département. La couleur jaune est moins banale pour une Coccinellinae.

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    Miammiam le bon oïdium ...

     

    Plus petite que la moyenne de sa famille, elle diffère aussi par son régime alimentaire qui n’est pas carnivore. En effet notre « vigintiduopunctata » consomme uniquement des champignons parasites responsables de diverses maladies sur les plantes comme la rouille ou l’oïdium.

     

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    vigintiduopunctata dans ses oeuvres

    Si vous la voyez apparaître sur vos courgettes, c’est qu’elles sont infectées par l’oïdium. Ceci dit, notre gracieuse et vorace petite coccinelle fera du bon boulot en le boulottant, empêchant ainsi sa prolifération et vous pourrez malgré tout savourer des légumes ainsi préservés.

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    larve de coccinelle à 22 points

    Inutile donc de vous ruer sur votre armoire à pharmacie pour potager pour détruire à la fois le champignon et son prédateur.

     

    Le DYTIQUE bordé (Dytiscus marginalis)

     

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    Dytique bordé (prise de vue avec matériel étanche)

    Ce tank amphibie, gros comme un noyau d’abricot, possède deux rames en forme de plumes lui permettant de se transporter dans l’eau à des vitesses hallucinantes et de dévorer tous ce qui est vivant à portée de ses godilles : larves de moustiques, vers, têtards et petits poissons. Il respire sous l’eau grâce à une bulle d’air qu’il retient avec les poils qu’il a au derrière. Etonnant, non ?

     

    Retrospective 2020

    Dytique avec sa bulle d'air accrochée à son postérieur.

    Plus étonnant encore, il est capable de sortir de l’eau et de ramper. Il vole aussi, bruyamment et uniquement par nuit noire, ce qui explique sa présence dans l’abreuvoir à vaches alimenté par l’eau de pluie situé plusieurs centaines de mètres d’un point d’eau et où pullulent les larves de moustiques et les insectes morts tombés dans les gouttières.

     

    dytique

    Dytique male en action

    Attention en le manipulant, il pourrait bien vous faire de jolis trous dans la chair tendre de vos doigts ! (surtout sa larve) sans compter sur le liquide blanchâtre et odorant qui sortira de sa tête si vous insistez…

     

    Le LAMIE TISSERAND (Lamia textor)

     

    lamie tisserand

     

    Mais qu’est-ce cette bestiole agrippée au mur crépis de  la cuisine ?  Nous avons cherché longtemps avant de trouver le nom et l’espèce de ce monstre. Finalement, nous avons trouvé la réponse dans les publications de l’entomologiste d’Ouest France A. LEQUET :

     

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    Lamie

    il s’agit d’un Lamie auquel il manque ses grandes antennes.

    Ce gros insecte vit dans les saules et a du trouver son endroit dans ceux qui nous cachent des regards du voisinage en face de la maison. 

     

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    Lamie auquel il manque les antennes

    Celui-là a passé un sale quart d’heure car il a perdu une patte et ses 2 antennes. Cependant sa carapace est extrêmement résistante ce qui lui a permis sans doute d’être toujours vivant malgré ses mutilations.

     

    LE CARABE ou "jardinière" (Carabus)

     

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    Carabe ou communément appelé jardinière

    Quel jardinier ne connaît pas ce carnivore, grand ami des salades, qui se nourrit d’escargots, de limaces et autres grignoteurs de légumes ?  Sachez qu’il existe une quarantaine d’espèces de carabes, du vert métallique au violet, du bleu au bicolore, des noirs, des lisses, des striés, des annelés. Elles ont toutes la même forme et, sauf avoir fait une spécialisation dans l’étude de ce coléoptère, bonne chance pour l’identification précise d’un individu !

     

    carabe

    Le Carabe se nourrit de mollusques et s'attaque aux escargots

    Hélas, il disparaît des potagers, victime des traitements insecticides pour doryphores et autres nuisibles et affamé par la destruction des escargots et limaces, sa principale source de nourriture.

     

    Petits mammifères 

     

    De temps à autre, notre attention est attirée par un léger bruit de gratouillis, de mastication, de farfouillage dans la maison ou bien nous tombons par hasard sur des amas de coquilles de noisettes, de brindilles, de petits tas de mousses entremêlées lors de l’entretien de notre jardin. Nous découvrons alors le monde minuscule des petits mammifères rongeurs ou insectivores.

     

    Le Muscardin

     

    Nid  de Muscardin

    Nid d'été de muscardin

    L’autre fois, en taillant à la cisaille électrique le haut de lauriers palme juché sur un escabeau, nous avons entamé une boule de feuilles et de mousse entremêlées et, pensant qu’il s’agissait d’un nid d’oiseau abandonné, quelle ne fut pas notre surprise de voir au travers la brèche 4 minuscules souris sans poil et les yeux fermés s’agiter blottis bien au chaud au cœur de l’édifice. Il s’est révélé qu’il s’agissait là d’un nid de rongeurs rempli de petits de quelques jours.

     

    Retrospective 2020

    Bébés Muscardin dans leur nid

    A peine avions-nous extrait un individu pour l’observer qu’une ravissante petite souris beige aux yeux noirs et queue couvert de fourrure est venue et, sans montrer aucune agitation ni crainte, a saisi par le cou chacun de ces avortons pour les emmener à terre.

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    Maman Muscardin déménageant ses petits du nid aérien détruit vers son nid au sol

    Plus tard nous avons appris qu’il s’agissait d’une famille de MUSCARDIN. Ce petit rongeur se nourrit de mures, d’insectes et de fruits à coque et à une vie plutôt nocturne.

     

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    Les Muscardin naissent sans poils et les yeux fermés

    Ceci explique les petits tas de noisettes soigneusement ouvertes qu’on trouve sous les feuilles mortes à la fin de l’été.

    Le MUSCARDIN a 2 nids : l’un au sol où il hiberne en communauté 6 mois de l’année, l’autre en l’air en forme de boule qui sert à la femelle de nurserie. Ceci explique les transferts de nourrissons que notre « muscardine »  a effectués sous nos yeux d’un nid à un autre. 

     Le muscardin est protégé en France en vertu de l’arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

     

    LE MULOT

     

    Retrospective 2020

    Mulot pris dans sa nasse

    Depuis fort longtemps, une nasse à souris à bascule et des cages à oiseaux rouillaient au grenier. L’avantage de la nasse est d’attraper les rongeurs vivant sans les traumatiser, mis à part le stress d’être emprisonné.

    C’est ainsi que pour tromper notre ennui durant le confinement, nous avons remis en service ces tas de rouille et posé notre piège dans un endroit stratégique.

     

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    Bon, pas mal le studio: je le prend!

    Après plusieurs jours sans aucun succès, alors que la nasse allait rejoindre le grenier pour une autre longue période d’inactivité, voici que 2 mulots ce sont laissés prendre par leur curiosité et l’odeur d’huile de noix sur un bout de pain rassis.

    Aussitôt la trappe de sortie ouverte pour un transfert vers la cage à oiseaux que la plus petite tel un diable sortant de sa boite s’est enfuie d’un formidable bond passant au ras de notre visage. Bref, après une heure d’effort faite de ruse, de contorsion, de morsure (ça fait hyper mal aux doigts les petites dents des mulots) voici que Caroline (c’est le nom que nous  avons donné à notre rongeur Muridae ) est entrée dans sa confortable cage, prison tout confort, eau et graines à profusion, mures et épluchures de légumes pour les vitamines et minéraux, papier Q et essuie tout pour faire son nid, litière en papier journal et trapèze, échelle et barre pour le maintien en forme. Notre Caroline n’est pas mieux lotie que nous et après tout, le confinement n’était-il pas obligatoire pour tout individu vivant sur le sol français ?

     

    Retrospective 2020

    Flute, j'ai oublié mon attestation !

    Nos relations se sont vite consolidées par l’apport régulier de nourriture et une omniprésence si bien que Caroline venait vers nous dés que nous nous approchions de son aire de confinement. Elle avait découpé le papier absorbant en fines lanières et construit un igloo avec. Du coup nous avons cru un moment qu’elle allait nous faire des petits, mais il n’en fut rien. Nous avons passé quelques doux instants à jouer avec elle et un épi de blé a travers ses barreaux, la poussant à faire mille et une cabrioles sur ses agrès.

     

    Retrospective 2020

    Il faut que je me maintienne en forme à l'intérieur.

    Le confinement terminé, nous avons rendu à notre hôte sa liberté en même temps que nous avons repris la nôtre. Comme ça, elle a retrouvé ses habitudes dans le potager, c'est-à-dire : bouffer nos patates nouvelles, brouter nos épinards et donner des petits coups de dents un peu sur tout, faire d’insondables trous mais aussi croquer chenilles et escargots.

     

    Retrospective 2020

    Dis,... c'est quand le déconfinement?

    Bon, OK pour les chenilles. Mais pour les patates nous lui avons préparé du purin de sureau dont l’odeur va la faire décamper … vers d’autres potagers !

     

    Le CAMPAGNOL

     

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    Campagnol pris dans un piege à trappe à ressort

    Avec sa queue courte, ses petits yeux, ses courtes jambes et son air rondouillard, notre souris porte bien son nom tant elle fait penser à la figure emblématique, attachante et rustique du péquenaud.

    Elle aime faire des trous dans la terre avec ses dents dans lesquels elle s’installe et les murs en pisée de nos vieilles demeures sont pour elle une aubaine.

     

    Retrospective 2020

    Campagnol

    Exclusivement végétarien, le campagnol adore tous les légumes et spécialement ceux que vous vous acharner à faire pousser et pour cela se classe parmi les ravageurs. Cependant selon l’adage « qui mangera sera mangé », il est le repas préféré des rapaces, fouines et tous les autres carnivores plus gros que lui.

     

    Retrospective 2020

    Cadavre de campagnol tombé d'un nid de rapace

    Ca tombe bien car sa courte vie l’oblige à se multiplier à grandes fréquences (environ 20 embryions par an).  Il suffit d’un bon chat pour réguler tout un potager et si cette solution vous parait cruel (et elle l’est !) les purins de plantes écartent ces ravageurs.

    JEU 

    Où est caché le campagnol dans cette photo ?

     

    Retrospective 2020

    Vous l'avez trouver?

    Vérifiez en cliquant sur la PHOTO

     

    La PIPISTRELLE

     

    Retrospective 2020

    Pipistrelle

    Que fait-on pendant les périodes confinées ? On trie et on range !

    Nous voilà dans le grenier à trier les affaires de pêche en pensant aller taquiner le maquereau dés la fin du confinement. Et là, il y avait cette chose minuscule dans la besace où sont rangés les bas de ligne et  les hameçons. Elle bougeait à peine au milieu d’un bon tas de crottes malodorantes. C’était une chauve-souris, une pipistrelle !

     

    pipistrelle 

    pipistrelle engourdi de sommeil 

    Elle eut un mal fou à se réveiller et ce n’est qu’après un bon quart d’heures qu’elle daigna s’envoler avant de s’accrocher aux ardoises du toit.

    Comme insecticide, il n’y a pas mieux qu’elle avec plus de 300 insectes dévorés chaque nuit. Par contre ça doit faire le même nombre de crottes avant de se coucher car la besace était truffée de guano. Bon, un service en vaut un autre, alors nous serons quittes quand nous aurons nettoyé la besace.

     

    Oiseaux 

    Il parait que le paradis est plein d’oiseaux.

     

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    Nichoir fait d'un pot de fleurs en terre cuite

    Cette image iconique fait que volontairement ou involontairement nous les attirons en les abritant et en les nourrissant. Il n’y a qu’à voir les rayons animaliers de magasin pour s’en assurer.

     

    Retrospective 2020 

    Mangeoire 'maison' avec ses petits consommateurs

    Attention, tout n’est pas bénéfique pour leur santé. Choisissez des boules de graisse que les spécialistes recommandent, celles à l’huile végétale et des graines non modifiées garanties sans pesticides. 

     

    mesange

    Mésange charbonnière

    Au naturel, certains oiseaux picorent des graines de semence traitées ou modifiées dans les champs. Les céréaliers connaissent bien le sujet et font attention de les enterrer suffisamment pour qu’elles puissent germer hors d’atteinte des oiseaux granivores. Enfin, pensez à nettoyer vos mangeoires car, comme pour la covid,  les oiseaux sont actuellement contaminés par une forme de pneumonie (la Suttonella) et d’autres maladies comme la variole ornithocola qu’ils se transmettent autour des mangeoires.

     

    Mésange apprivoisée

    Mésange apprivoisée

    Ou alors, distribuez à la volée vos graines et, à force de patiente et d’empathie vous aurez l’extrême plaisir de sentir et voir un poids plume s’accrocher fermement à vos doigts pour venir picorer dans la paume de votre main tendue.

     

    Retrospective 2020

    Mésange bleue

    Actuellement le virus de la grippe aviaire H5N8 hautement pathogène sévit chez les migrateurs sauvages (oies, canards,…) et dans les élevages où parfois plusieurs dizaines de milliers de volailles contaminées peuvent être sacrifiées en une seule fois. Pour mémoire, la grippe Espagnole (20 millions de morts) était une grippe aviaire.

    Faisandeaux

     

    Retrospective 2020

    Faisandeaux en goguette

    Les sociétés de chasse font régulièrement des lâchés de gibier parmi lesquels se trouvent des faisans. Le plan de repeuplement a l’air d’être bien fait car régulièrement nous avons le plaisir de voir des portées de faisandeaux s’ébattre en bordure de champs au printemps et tout le long de l’année quelques vieux males tout en couleurs remplir le vallon de leurs appels amoureux qui ressemblent plus au grincement d’un portillon rouillé qu’à une ode.

    Jeune, ce magnifique volatile mange des insectes. Puis, adulte, il deviendra granivore.

    Pommes et oiseaux

    A cause du confinement, nous n’avons pu nous déplacer pour faire du jus de pomme cette année. Du coup, Quantité de fruits sont restés dans les arbres ou au sol. Ce fut une aubaine pour certains oiseaux.

     

    pommes picorée

    Pomme picorée

    Les étourneaux  raffolent des pommes un peu mures. Ils s’abattent en bande sur un pommier et descendent au sol picorer les fruits tombés au sol en commençant par un point faible où la pomme a commencé à s’abimer. 

     

    Retrospective 2020

            Bande d'Etourneaux venant se rassasier sur des pommes tombées de l'arbre

    Une autre espèce venant de très loin est attirée par cette manne : Les grives Litorne. Ce migrateur arrive en bande des profondes forets du nord de l’Europe. Epuisées, elles trouvent dans les pommes un met sucré qui leur donnera de l’énergie pour repartir à la belle saison.

     

    Retrospective 2020

    Grive litorne

    Elles préfèrent rester dans les arbres pour déguster à l’abri des prédateurs terrestres les fruits restés accrochés aux branches. Ca tombe bien : l’un des nos pommiers est tardif et les pommes restent accrochées jusqu’en janvier.

     

    Retrospective 2020

    Grive faisant le guet 

    Pour ce faire, un individu arrive en éclaireur. A son signal, la tribu rapplique en 2 vagues et une grive fait le guet sur une sommité. Dés qu’un danger approche (homme, chat, rapace), le signal est donné et une première vague s’enfuit suivi d’une autre lorsqu’il devient imminent. Seuls deux ou trois individus resteront et fermeront la marche, sans doute pour « fixer » le danger sur place.

     

    Alertes aux particules fines 

    Comme les années passées, la préfecture a signalé une pollution aux particules fines d’ammoniac (NH3) les 27 mars et 26 avril. Les experts d’Air Breiz (organisme agréé par le ministère chargé de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne) ont affirmé dans la presse que  « Cela grimpe parce qu'on est en période d'activité agricole, avec les épandages. Et comme il fait encore frais la nuit aussi, les gens continuent de chauffer».

     

    Retrospective 2020 

    schéma de production de particules fines (air breiz)

     

     

    Avec un vent du nord les 27 mars et 26 avril quasiment nul et un beau temps clair et ensoleillé, on comprend bien que le campagne se soit emplie du rugissement des tracteurs travaillant de jour comme de nuit sur une terre asséchée faisant ainsi naitre des panaches de poussière chargés de l’ammoniac contenu dans les engrais (volatilisation) et rejetant du carbone par leurs pots d’échappement.

    Malgré tout, alors que le continent est confiné et la circulation pratiquement nulle, le préfet signale que ces pollutions sont « très largement mélangées à des pollutions venant d’Europe du nord. » et le chauffage au bois en devient la première cause.

     

    Retrospective 2020

    Ecimage, étrillage, chaulage, binage, hersage, tallage, passage de Houe, désherbage, épandage, labourage, déchaumage, sous-solage, décompactage, ensemensage, pulvérisation :

    une charrue pour chaque action.

     

    Les pratiques agricoles impliquent de nombreux passages de différentes machines au printemps. Ainsi en 2 mois, on peut voir plus de 10 passages sur un champ, du labour au semis.

     

     

    Retrospective 2020

     

    Avec des tracteurs surpuissants de plusieurs tonnes, la consommation de gasoil détaxé atteint l’équivalent de 80 litres aux 100 kilomètres, voire plus. Selon l’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie finançant la transition écologique) des pratiques raisonnées et du matériel adapté devraient rendre les niveaux de pollution de tous types acceptables en ces périodes.

    A voir en replay sur ARTE une enquête sur les particules fines :

    Xenius - Particules fines et ultrafines sévissent.

     

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